Osez l’initiative, 5 raisons pour lesquelles le monde d’aujourd’hui est fait pour vous !

Auteur : Emmanuel Lavergne

Date : 30/04/2020

La période nous pose beaucoup de questions, et curieusement, en fermant les allées, les rues, les plages, les sentiers, jusqu’aux portes de nos appartements et de nos maisons, nous a ouvert à nos proches, à nous-mêmes et à des questions nouvelles. Bien sûr la peur est présente largement, et comme Nicolas Sarkhozy le soulignait dernièrement, la lever est l’enjeu premier.

Heureusement, après deux mois de quasi-retraite, nous voilà davantage prêts à affronter le monde, lucides parce que :

  1. Nous avons mieux ressentis des besoins fondamentaux. Soit par l’absence, soit par une présence nouvelle. Une jeune collègue me disait qu’elle se posait la question de l’utilité de sorties coûteuses et répétées et qu’elle découvrait avec joie le plaisir de lire et son besoin de faire confiance à des acteurs et des produits « clean », locaux. Nous avons ressenti ce besoin de disposer de nos propres ressources, agriculture, industrie, santé, sans les déléguer à l’autre bout du monde.
  2. Nous avons re-découvert le sens des relations et de l’humanité. L’attention aux autres, aînés, jeunes, amis perdus de vue, collègues, managers. Nous sommes rentrés chez eux, dans leur vulnérabilité. Nous avions passé plus de temps à rire par visio interposée ou à coopérer sur des projets partagés sur un Drive que jamais. Par les médecins, soignants, nous avons perçu à nouveau ce que le sens du service implique et la considération qu’il apporte. Entendre un footballeur dire qu’il ne comprend plus qu’il soit payé davantage qu’un médecin en dit long sur cette prise de conscience.
  3. Nous avons compris que les besoins matériels seront immenses, les crises sociales des Gilets Jaunes que nous avons vécues en 2019 ne sont pas derrière nous, il faudra reconstruire. Et nous ne sommes pas dupes, les milliards avancés par l’Etat voire l’Europe, sont encore essentiellement constitués de simples avances et beaucoup moins d’aides directes. Il faudra reconstruire, réinventer, partout, dans toutes les entreprises car cette crise est systémique…
  4. Nous nous sommes mobilisés pour des intérêts collectifs, avons découvert à quel point nous pouvions être autonomes, efficaces en peu de temps, professionnels avec les enfants dans les bras, peut-être découvert une valeur insoupçonnée de nos équipes. Nous ne nous percevrons plus comme des imposteurs car nous avons joué nos rôles avec succès…
  5. Nous aimons nos entreprises, leur engagement et avons admiré leur capacité à changer, à offrir leur efforts pour le bien commun. Ce que nous détestons, ce sont les faux-semblants, le faire-semblant et le manque d’exemplarité ou d’altruisme. Mais lorsque nous avons tout cela, notre niveau d’engagement dépasse celui de beaucoup de pays.

Pour nous Français, notre inventivité, notre créativité nous permet d’emprunter les chemins qui s’ouvrent.  Notre enthousiasme et notre expérience seront nos atouts premiers, notre sens politique et notre persévérance seront nos premiers challenges. Notre aversion au risque, notre planification à outrance, n’ont pas résisté, nous avons été ou nous serons obligés de prendre des risques, patrons, salariés, fonctionnaires, bénévoles…. 

Les risque matériel, c’est ce que vous, créatifs, vous acceptez. Le risque relationnel, c’est celui que vous, les fédérateurs, vous prenez, le risque des initiatives guidées par le sens, c’est celui que, j’espère nous serons de plus en plus nombreux à prendre. Agriculture, Santé, Services, Industries à reconquérir, French Tech, Esprit de Service, J’aime ma boite, French Fab, les Hacktivateurs, et des milliers d’initiatives, encore à inventer s’offrent à nous. Avec et dans chacune de nos organisations !

Emmanuel Lavergne, créateur d’initiatives intrapreneuriales

 

 

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