Chez Co.devenir, nous sommes convaincus que ce modèle peut beaucoup apporter aux parties prenantes, et plus encore à l’heure de la CSRD.

C’est pourquoi nous avons décidé de réactualiser notre pratique, lors d’échanges avec des dirigeants du Club Conquête. Voici les principales conclusions de ces échanges.

- Le glocal porte sur 3 dimensions : la gouvernance, l'organisation et les RH.

- l'impact des tensions internationales et des enjeux de souveraineté transpirent dans la gouvernance et la composition des Comex internationaux. Le global en a pris un coup...

- l'équilibre local/global s'incarne souvent dans le ou la dirigeant(e). C'est une vision d'entreprise, pas seulement d'argent, mais de réputation et de valeurs. Les dirigeants de caractère sont aussi présents sur le terrain que dans la réalisation d'une vision globale.

- La coopérative, l'entreprise familiale, le mutualisme, les chantiers, parmi d'autres savent souvent bien jouer de cet équilibre entre forces centripètes et forces centrifuges, entre autonomie et collectif. L'organisation, les équipes et l'individu y trouvent leur compte.

Aucune organisation humaine n'est idéale. Le glocal a aussi ses zones d'ombre. Ce concept ancien, né de la mondialisation permet à certains de parer de "local" une hégémonie d'entreprises mondiales, pour mieux se couler dans l’air du temps.

Pour réussir l'équilibre, quelques principes sont clés :

- Distinguer Gouvernance et Opérations.

- Fixer des règles du jeu claires dans les décisions opérationnelles : chacun sait son aire de jeu. L'organisation est décrite avec une grande précision, et la latitude est explicitée.

- Choisir la bonne maille des entités "locales" pour déléguer les décisions à un niveau ou rentabilité et responsabilité sont possibles.

Souvent les modèles les plus centralisés et processés sont ceux qui délivrent le plus et le plus vite. Mais à quel prix humain ou écologique.

Chez Co.devenir, nous sommes convaincus de 3 choses :

1️⃣ chacun est capable de prendre son autonomie, qui est difficile dans des structures ou le process remplace largement le management.

2️⃣ La véritable subsidiarité est possible, elle crée les conditions qui permettent à chacun de mettre en action ses propres forces et ambitions.

3️⃣ l'équilibre entre Local et Global est un enjeu continu et créateur de valeur durable. Il nécessite une prise de recul comme l'équilibre entre individuel et collectif, entre finance et humain.

Le monde agricole où nous étions pour ces travaux est un parfait exemple pour comment concilier dimensions locale et globale.

Emmanuel Lavergne / Christian Darvogne